Avant tout, la santé des patients : l'enjeu des stocks de sécurité
Sécuriser l’accès aux médicaments : une priorité cruciale !
L'ANSM vient de prendre une mesure forte en infligeant 8 millions d'euros de sanctions financières à 11 laboratoires pharmaceutiques pour avoir manqué à leurs obligations de stocks de sécurité pour des médicaments d'intérêt thérapeutique majeur (MITM). Cette décision souligne combien il est crucial de maintenir un approvisionnement stable pour répondre aux besoins urgents des patients.
Règlementation clé depuis 2021 : certains médicaments doivent disposer d’un stock de sécurité minimum de 4 mois (contre 2 mois pour d'autres) s’ils ont connu des ruptures fréquentes ces deux dernières années. Aujourd'hui, 748 médicaments sont concernés, contre 422 en 2021, preuve de l'importance croissante de cette mesure.
Qu'est-ce qu'un MITM ? Il s’agit de médicaments essentiels, car leur absence pourrait résulter en des conséquences graves pour les patients. Cela inclut les anticancéreux, antibiotiques, antiparkinsoniens, et bien d’autres classes cruciales. L'industrie doit identifier les MITM dans leurs portefeuilles pour assurer des plans rigoureux de gestion des pénuries.
Démarche proactive et résiliente : Augmenter les stocks et durcir les sanctions sont des étapes critiques pour assurer une disponibilité continue des traitements essentiels et protéger la santé publique. Cette mesure doit être vue non pas comme une contrainte, mais une
opportunité de renforcer notre résilience collective et d’anticiper les risques avec efficacité.
Un effort collectif indispensable : La lutte contre les pénuries de médicaments repose sur la collaboration de tous les acteurs de la chaîne pharmaceutique. En partageant des pratiques exemplaires et optimisant nos systèmes de gestion des stocks, nous pouvons garantir un accès ininterrompu aux traitements pour tous.
Chiffres 2023 : L'ANSM a géré près de 5 000 signalements de ruptures ou risques de ruptures de stocks, représentant une hausse d’un tiers par rapport à 2022 et six fois plus qu'en 2018. Aussi, 6 sanctions ont été prononcées, totalisant 560 000 euros.
Utilisons cette obligation pour transformer notre capacité à fournir sans failles et renforcer la confiance du public. Engageons-nous pour un avenir en santé durable et un approvisionnement ininterrompu !
Ensemble, faisons la différence !